Enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels - démarche des ambassadeurs européens auprès de la ministre de la Justice japonaise [ja]
Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne ont écrit une lettre à la ministre de la Justice japonaise (disponible ci-après, ainsi que la réponse de la ministre) afin d’exprimer leur préoccupation face à l’insuffisante mise en œuvre des décisions judiciaires en ce qui concerne la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels. L’ambassadeur Laurent Pic a par ailleurs rencontré la ministre de la Justice, Mme Yoko Kamikawa, le 27 avril dernier dans ce même objectif.
Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne représentés au Japon ont adressé une lettre à la ministre de la Justice japonaise, Mme Yoko Kamikawa, sur la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels.
Par cette démarche commune, les États membres ont souhaité appeler l’attention des autorités japonaises sur la situation très difficile que peuvent vivre certains de nos concitoyens européens, ayant divorcé d’un ressortissant japonais et peinant à faire respecter leurs droits de visite et d’hébergement pourtant reconnus par décision judiciaire, étant ainsi placés dans l’incapacité de préserver le lien avec leur enfant.
L’ambassade de France soutient cette démarche et, soucieuse de la souveraineté des autorités japonaises, appelle au respect des droits de ses ressortissants ayant fait le choix de s’établir et de fonder une famille au Japon.
L’ambassadeur de France, M. Laurent Pic, a en outre rencontré le vendredi 27 avril la ministre de la Justice, Mme Yoko Kamikawa, de concert avec l’ambassadeur bulgare, M. Borislav Kostov, et du ministre-conseiller italien, M. Lorenzo Morini. Lors de cette rencontre, un échange nourri a permis d’évoquer les préoccupations des ressortissants français et européens au sujet des enfants de couples divorcés au Japon, du respect des droits de visite, mais également au sujet de la question du transfert de l’autorité parentale. La ministre de la Justice, Mme Kamikawa, a remis à l’issue de cette réunion une réponse à la démarche effectuée par les États de l’Union européenne.