Entretien avec le Dr. Sophie Colson, chercheuse postdoctorale en combustion de l’ammoniac, lauréate du 1er prix du jury de l’édition 2021 du concours d’images de recherche « Beauté Cachée de la Science » [ja]

Ingénieure diplômée de l’École centrale de Lyon et de l’Université du Tohoku (double diplôme), chercheuse diplômée après une thèse en co-tutelle entre l’INSA Lyon et l’Université du Tohoku, le Dr. Sophie Colson travaille actuellement à l’Institut de mécanique des fluides (IFS) de l’université du Tohoku sur des thématiques liées à l’utilisation de l’ammoniac comme combustible décarboné.

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Dans ce portrait, le Dr. Sophie Colson revient sur son parcours, son travail en recherche fondamentale et les espoirs que pourrait représenter l’utilisation de l’ammoniac dans la réduction des émissions de gaz polluants.
 
Pour des explications plus poussées sur sa recherche, se référer à la partie « Pour aller plus loin… » en fin d’article.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours scolaire et académique ?

Après une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), j’ai intégré l’École centrale de Lyon. Lors d’un stage effectué chez Airbus, j’ai eu l’occasion d’observer de très près les avions. Je trouvais phénoménal de voir ces avions décoller, grâce à la seule puissance de leurs réacteurs. En y repensant, je crois que c’est ce qui m’a aiguillé vers la recherche sur la combustion.

À Centrale Lyon, j’ai eu la chance de rencontrer un professeur japonais de l’université du Tohoku travaillant à l’IFS. C’est comme cela que j’ai su que cette université était très impliquée dans la recherche sur les « novel fuels », ou carburants alternatifs. J’ai suivi un module sur la combustion, qui m’a plu. J’ai donc décidé de me saisir de cette opportunité de double diplôme avec l’Université du Tohoku, pour deux ans et demi. Pendant un semestre, j’ai suivi des cours de japonais intensifs dispensés à l’université, puis j’ai débuté les cours et mon travail de laboratoire dans le cadre de ma thèse de master sur la combustion de l’ammoniac.

Une fois diplômée de mon école à Lyon et de l’université du Tohoku, estimant qu’il me restait de nombreux aspects à approfondir dans mes recherches, je me suis lancée dans une thèse, dans ce même laboratoire à l’IFS où j’obtenais mon diplôme de doctorat trois années plus tard.

Enfin, j’ai pu négocier un contrat de post doctorante dans ce même laboratoire à l’IFS, poste que j’occupe actuellement avec le titre de special appointed assistant professor.

Comment s’est déroulée votre thèse en co-tutelle ?

Durant ma thèse, mes recherches portaient sur la combustion de mélanges d’ammoniac et de méthane et notamment sur la chimie de combustion de ces flammes. Je m’intéressais particulièrement à la formation d’espèces polluantes au cours de la combustion. Pour compléter cet aspect centré sur la chimie de combustion, travailler sur la stabilisation de ces flammes en parallèle était essentiel. Je me suis alors rapprochée de l’INSA Lyon (Institut National des Sciences Appliquées), et plus particulièrement du CETHIL (Centre d’Energétique et de Thermique de Lyon), puisque ce laboratoire avait publié plusieurs articles traitant ce domaine de manière fondamentale. Les chercheurs du CETHIL n’avaient jamais travaillé avec l’ammoniac, mais étaient ouverts à cette idée. J’ai pu donc conclure un accord avec eux. C’est comme cela que cette thèse a pu avoir lieu en co-tutelle, avec l’Université de Tohoku, via l’IFS d’une part, et l’INSA Lyon via le CETHIL, d’autre part.

La co-tutelle a été très enrichissante pour mener à bien mes recherches. Au Japon, pendant deux ans, mon travail s’est axé sur l’évaluation des modèles de chimie pour la combustion, et j’ai pu bénéficier de l’expertise très forte des professeurs, mais aussi des dispositifs expérimentaux dans les laboratoires. En France, pendant un an, j’ai pu me consacrer à la stabilisation des flammes, un domaine très complémentaire et nécessaire à la maîtrise de la combustion. Il m’arrive encore aujourd’hui de travailler et d’échanger avec le CETHIL.

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Le Dr. Colson présentant ses recherches sur la combustion de l’ammoniac.

Concernant vos recherches sur l’ammoniac…

Lorsque j’ai commencé à travailler sur la combustion de l’ammoniac, la communauté scientifique était encore très sceptique, car ce sujet n’était étudié que par quelques chercheurs et laboratoires, notamment au Japon. Maintenant, je note une certaine prise de conscience, en recherche mais aussi dans la sphère publique. On retrouve d’ailleurs de plus en plus de laboratoires qui travaillent sur la combustion de l’ammoniac à l’échelle mondiale, dont des acteurs important en Arabie Saoudite (KAUST) et le Royaume-Uni (Pays de Galles – University of Cardiff), en Chine ou encore en Europe. Cependant, la recherche sur l’ammoniac est bien plus active au Japon qu’en France, qui est davantage portée sur l’hydrogène.

Dans quelles circonstances l’utilisation de l’ammoniac pourrait nous permettre un meilleur approvisionnement en énergie, tout en luttant contre le changement climatique ?

La production d’énergie dite renouvelable est en hausse à l’échelle mondiale, mais elle reste très inégale selon la situation géographique. Par exemple, les pays avec beaucoup d’ensoleillement sont avantagés pour le développement de la production d’énergie solaire (l’Arabie Saoudite reçoit environ deux fois plus d’énergie solaire que le Japon, à surface égale, grâce à sa position plus méridionale, et un temps plus ensoleillé). Pour l’énergie éolienne et hydrolienne, les pays avec une vaste surface ou un large front marin et un climat stable sont avantagés.

Enfin, quand bien même la situation géographique est satisfaisante, l’intermittence de ces énergies, rend nécessaire de stocker l’énergie efficacement.

Il existe déjà quelques solutions, avec leurs avantages et inconvénients. On retrouve entre autres les barrages (relief particulier), l’hydrogène (transport compliqué, stockage nécessitant des infrastructures adaptées et des normes de sécurité très avancées), les batteries (besoin en terres rares qui sont une ressource dont l’extraction est très polluante et le recyclage peu développé, densité énergétique faible en comparaison du stockage chimique).

Il faut donc continuer de développer de nouvelles solutions, si l’on souhaite pouvoir se servir uniquement de ces sources d’énergie renouvelable intermittentes.

Pourquoi l’ammoniac pourrait être une solution de stockage de l’énergie ?

Contrairement à l’hydrogène, l’ammoniac peut être transporté et stocké sous forme liquide très simplement, comme le propane par exemple. De plus, la densité volumétrique énergétique de l’ammoniac liquide est plus importante que celle de l’hydrogène. Cela signifie qu’à volume égal, l’ammoniac permet de stocker plus d’énergie que l’hydrogène, ou bien, que pour une même quantité d’énergie, le volume d’ammoniac nécessaire est plus petit, ce qui est avantageux pour son stockage.

Enfin, l’ammoniac étant produit à partir de dihydrogène, la conversion de l’hydrogène en ammoniac pour le transport et le stockage est intéressante, en plus des coûts relativement faibles liés aux infrastructures. En outre, l’ammoniac a été utilisé comme fertilisant pendant longtemps, ce qui fait que nombres d’infrastructures de stockage et de transport existent déjà et pourraient être simplement mises à niveau.

L’ammoniac ainsi produit peut être ensuite reconverti en hydrogène, employé dans des piles à combustible pour la production de l’électricité ou encore, et plus simplement, employé directement comme combustible pour la production d’électricité, pour l’industrie ou pour les transports.

Travaillez-vous en collaboration avec l’industrie pour mettre en pratique vos recherches ?

Je travaille actuellement sur des projets en collaboration industrie-académie, notamment dans le cadre de projets soutenus par l’agence nationale de recherche NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization), ainsi que par la JSPS (Japan Society of Promotion of Science). Je dirais qu’actuellement, ces projets occupent 50% de mon temps, mais cela dépend beaucoup de la période.

La lutte contre le changement climatique étant urgente, nombres d’entreprises travaillent sur l’ammoniac, avec l’objectif de commercialiser des solutions.

Par exemple, les projets de turbines à gaz fonctionnant avec l’ammoniac se développent fortement. On peut citer par exemple les progrès fait par IHI au Japon et l’aide du Japon à l’Inde dans leur transition énergétique du charbon vers l’ammoniac.

Il faut se souvenir que l’utilisation de l’ammoniac n’est pas récente. En effet, dans la première partie du 20ème siècle, lorsque l’essence devenait rare, on procédait à des modifications de moteurs, par exemple pour des bus, en Belgique, et on a fait fonctionner des avions et fusées avec de l’ammoniac aux États-Unis.

Auriez-vous des conseils pour nos jeunes lectrices et lecteurs ?

Même de nos jours, une image assez négative du milieu académique semble persister : un travail peu valorisé loin des besoins de la société et de l’industrie, des chercheurs seuls dans leurs laboratoires…

Cela est faux, le travail d’équipe est primordial, et il y a beaucoup d’échanges entre chercheurs au sein d’un laboratoire, entres différents laboratoires et avec nos partenaires industriels.

Mon principal conseil serait de se lancer, d’essayer, de ne pas avoir peur. J’ai eu la chance d’avoir l’opportunité de ce double diplôme, et je ne regrette pas un seul instant de l’avoir fait. Si vous avez cette chance, peu importe la destination, allez-y ! Que vous souhaitiez vous orienter vers le milieu académique ou non, c’est une expérience enrichissante qui ne pourra que vous être utile par la suite.

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Photo d’une résultant de la combustion de mélanges d’ammoniac et de méthane.

Pour aller plus loin...

Où trouve-t-on ou comment fabrique-t-on l’ammoniac ?

J’étudie la combustion de l’ammoniac car ce composé possède des caractéristiques particulièrement prometteuses. La plus remarquable réside dans la structure moléculaire de l’ammoniac : c’est un composé sans carbone.

Note : La notation chimique de l’ammoniac est NH3 : une molécule d’ammoniac est constituée d’un atome d’azote (N pour Nitrogen) entourée par trois atomes d’hydrogène (H).

L’ammoniac est une solution potentielle au stockage de l’énergie. Cependant, il n’est pas disponible en grandes quantités à l’état naturel ; il est produit. Pour que l’ammoniac soit une solution viable, il faut que l’ensemble de la chaine énergétique ne pollue pas.

L’ammoniac est aujourd’hui industriellement produit par le procédé Haber-Bosch, qui consiste à faire réagir du diazote (N2) et du dihydrogène (H2) dans un milieu chauffé à plus de 500 degrés et sous une pression d’une vingtaine de bars. Le diazote est présent naturellement dans l’air, à plus de 70%. Pour le dihydrogène, c’est plus compliqué puisqu’on ne le trouve pas à l’état naturel. Ainsi, la production de l’ammoniac dépend de celle de l’hydrogène.

Rappel : Production d’hydrogène
 
La méthode « propre » pour obtenir de l’hydrogène (c’est-à-dire sans émissions polluantes) est l’électrolyse de l’eau. Cela consiste à apporter de l’énergie, sous forme d’électricité, à de l’eau liquide, pour séparer ses molécules (H2O) en dihydrogène (H2) et dioxygène (O2) gazeux. Si l’électricité utilisée provient d’énergies renouvelables et/ou décarbonées, on parle d’hydrogène vert. La France souhaite produire de l’hydrogène à partir d’électricité d’origine essentiellement nucléaire, la couleur jaune, proposée dans ce cas, fait débat...
 
Il existe aussi d’autres méthodes pour obtenir de l’hydrogène, mais qui sont émettrices de CO2. On y retrouve l’électrolyse de l’eau, dans le cas où la production de l’électricité est polluante, mais aussi la gazéification (avec du charbon) ou encore le vaporéformage (avec du méthane). Dans ces cas, on parle d’hydrogène bleu si le CO2 est capturé, ou gris, voire marron ou noir, s’il est simplement libéré dans l’atmosphère.

Ainsi, pour obtenir de l’ammoniac propre, on a besoin d’hydrogène propre et donc de sources d’énergies renouvelables, et/ou de procédés de capture de carbone audacieux et fiables pour récupérer et stocker le CO2 émis (en cours de développement). À noter que la filière d’hydrogène verte n’en est qu’à ses balbutiements, et que l’écrasante majorité de l’hydrogène produit n’est malheureusement pas encore propre.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos travaux de recherche ?

Mes travaux de recherche concernent la combustion de l’ammoniac dans des configurations simples permettant l’étude fondamentale de la flamme ; un domaine très spécifique à la frontière entre chimie, mécanique des fluides et thermodynamique.

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Photos de flammes résultant de la combustion de mélanges d’ammoniac et autres gaz.

Concernant la recherche fondamentale…

Pour bien comprendre la combustion de l’ammoniac dans une flamme, il faut pouvoir la caractériser, c’est-à-dire comprendre quels aspects chimiques et physiques sont déterminants.

L’aspect chimique fait référence aux réactions de combustion.

Note : La réaction parfaite de combustion de l’ammoniac fait intervenir l’ammoniac en tant que combustible et l’oxygène en tant que comburant (ou oxydant). La réaction est accompagnée d’un fort dégagement d’énergie sous forme de chaleur, ainsi que des produits de la réaction : du diazote et de la vapeur d’eau. En réalité, les conditions ne sont pas parfaites, et la réaction est plus compliquée que cela.

Au cours de la combustion, très complexe, de nombreuses espèces gazeuses intermédiaires sont créées, puis plus ou moins rapidement brûlées et transformées, et ainsi de suite. Des centaines de réactions chimiques se succèdent et ont lieu en parallèle dans la flamme. L’outil informatique est primordial afin d’étudier un grand nombre de réactions à travers des simulations, pour comprendre l’importance de chaque réaction, et ainsi la manière dont tous les éléments chimiques sont créés et transformés durant la combustion. C’est en améliorant cette compréhension des mécanismes chimiques que l’on peut comprendre la formation des espèces polluantes, et réduire le plus possible l’impact sur le climat.

L’aspect physique fait référence notamment aux phénomènes de diffusion (thermique et moléculaire) au sein de la flamme, ainsi qu’à l’interaction avec les écoulements auxquels elle peut être soumise. Afin de caractériser ces phénomènes, on emploie souvent en combustion le terme de « vitesse de flamme » : c’est la vitesse de l’extension du front de flamme dans une réaction de combustion. De manière plus imagée, on peut imaginer la vitesse de flamme comme la « force de la flamme », ou encore sa réactivité. Ce paramètre nous renseigne sur la capacité de la flamme à résister à son environnement, pour ne pas s’éteindre.

Une vitesse de flamme élevée lui permet de résister à un écoulement et de se stabiliser. À l’inverse, une vitesse de flamme faible ne permet pas de résister à un écoulement : la flamme finira « balayée ». L’ammoniac a l’inconvénient d’avoir une vitesse de flamme relativement faible. Par exemple, le méthane a une vitesse de flamme plus de 5 fois plus élevée, et l’hydrogène environ 40 fois plus. La combustion est donc plus complexe à maintenir dans le cas de l’ammoniac.

Cela a une conséquence directe sur les applications possibles ou non pour l’ammoniac. Pour ma part, je travaille plutôt sur l’aspect fondamental de la combustion de l’ammoniac, mais toujours en gardant un œil sur les applications industrielles.

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Photo de flammes résultant de la combustion de mélanges d’ammoniac et autres gaz.

Concernant la recherche sur la réduction d’émission de gaz polluants…

La réaction complète de la combustion de l’ammoniac produit uniquement de la vapeur d’eau et du diazote, gaz déjà présents dans l’atmosphère naturellement ; il n’y a alors pas de pollution.

Toutefois, en situation réelle, la combustion n’est pas parfaite, et certains intermédiaires de réactions peuvent être libérés : oxydes d’azote (NOx) et protoxyde d’azote (N2O). On peut retrouver également du gaz d’ammoniac non brûlé (NH3).

Le travail sur la réduction de l’émission des gaz polluants (NOx, N2O) et toxiques (NH3) est une grande problématique au cœur de ma recherche.

L’introduction dans les bonnes proportions des réactifs est primordiale, puisque cela conditionnera l’optimisation d’ammoniac brûlé et la minimisation des NOx créés.

La combustion peut aussi être perturbée si la flamme n’est pas bien stabilisée ce qui change les émissions polluantes. Par exemple, si la flamme est partiellement soufflée, la réaction s’interrompt localement, d’autres espèces intermédiaires de gaz créées se diffusent, et les proportions et concentrations de gaz dans l’enceinte sont altérées. Il en résulte alors une combustion moins efficace, plus de NOx créés, et une plus grande quantité d’ammoniac gazeux non brûlé.

Pour résumer, on cherche à trouver les bonnes proportions initiales d’oxydant et de combustible, et à optimiser la stabilité de la flamme, pour que l’ensemble de l’ammoniac soit brûlé et que le moins de NOx possible soit créé. Une combustion optimisée est aussi une combustion qui pollue moins.

Concernant les solutions pour une combustion propre de l’ammoniac…

On cherche bien évidemment à apporter des solutions techniques pour réduire ces émissions.

Par rapport à la gestion de la stabilisation de la flamme :
L’utilisation de swirlers (brûleurs avec mouvement en tourbillon) permet une meilleure circulation des réactifs et un retour des gaz brûlés à haute température proche de l’injection, et une augmentation du temps de résidence des réactifs. On cherche aussi à augmenter les dimensions du brûleur, même si cela est complexe dans la pratique. Cela permet donc de faciliter la stabilisation de la flamme et d’avoir une réaction la plus complète possible, en gardant un milieu aussi homogène que possible.

Ensuite, par rapport à la réduction des émissions polluantes :
En général, il reste des gaz non brûlés d’ammoniac en fin de combustion. On cherche alors un processus permettant de réduire cette quantité, notamment en les réutilisant. Une approche consiste à utiliser une enceinte à deux étages.

Dans le premier étage, on introduit un mélange (dioxygène/ammoniac) légèrement riche en ammoniac. De ce fait, les réactions sont affectées et on retrouve en grande quantité des gaz dérivés de l’ammoniac non brûlés (NH, NH2) et de l’ammoniac non brûlé (NH3) en fin de réaction, mais très peu de NOx sont créés. Ces gaz sont ensuite enfermés dans le deuxième étage de l’enceinte.

Dans le deuxième étage, on introduit de l’oxygène en excès, qui permet de recombiner en ammoniac les gaz non brûlés dérivés d’ammoniac et ainsi de redémarrer une réaction de combustion afin de brûler l’ammoniac restant. Cette approche permet alors de consommer tout l’ammoniac, sans gâchis, tout en ayant un niveau de NOx émis très faible.

Ce type d’approche est employé notamment pour les turbines à gaz, et nous continuons à chercher d’autres solutions pour un éventail plus large d’applications.

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dernière modification le 22/08/2022

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